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Mythologie

17 juillet 2020 Pas de commentaires

Vient du grec « muthos » (parole, récit) et « logos » (discours)*.

  • Notions des sciences humaines : mythologie, mythes, folklores
  • Notions des genres littéraires : contes, fables, épopées

D’où nous vient ce besoin d’immenses et vastes poèmes symbolisant la culture d’une ou de plusieurs civilisations ?

De ce que l’on en sait à ce jour, les racines en sont très lointaines et émergent avec l’avènement de l’Homo Sapiens. Les regroupements d’individus nécessitent à fortiori de se fédérer. Pour se fédérer et pour œuvrer ensemble dans l’optique d’une évolution commune, il était primordial d’avoir un réseau de croyances, d’images partagées et de mythes communs, en liaison avec le sacré et, définit par des rituels. Ces regroupements peuvent être bien souvent excessifs et au-delà d’une simple coopération au sein d’une même famille ou entre amis.

Les mythes sont le reflet de nos peurs les plus archaïques, des failles répétitives mais aussi des espoirs de l’Homme. Ils illustrent les conflits de notre psyché individuelle mais aussi collective, et de ce fait, influencent la destinée humaine. Ils se trouvent aussi constamment renouvelés, voire remodelés avec le réel de chaque nouvelle société et de son temps.

Souvenons-nous que les mythes relatent pour beaucoup d’entres eux la création du monde, pas scientifiquement mais sur le point de vue de l’évolution de la conscience humaine et de ses modalités. Ainsi, nous pouvons constater clairement que notre société occidentale actuelle est en manque cruel de sens ; nous nous démarquons par l’individualisme, le rationalisme et les sciences. Il y a comme une séparation avec le sentiment antérieur de l’appartenance à un clan.

Joseph Campbell (1904-1987), professeur, écrivain, mythologue américain déclarait en 1946 que notre société occidentale se doit de retrouver ses symboles unificateurs pour palier au risque de développer l’avidité, la violence et l’amertume. Il a rédigé un essai réédité en 1987 « Les héros sont éternels » (publié originellement en 1949 sous le titre « Le héros aux mille et un visages ») et y expose la théorie du monomythe, à savoir que tous les mythes suivent les mêmes schémas archétypaux. On peut d’ailleurs retrouver dans les Védas une citation qui a inspiré Joseph Campbell : « La vérité est unique, mais les sages la nomment de bien des façons ».

*source Larousse

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